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Des cosmétiques Beauty Garden à la banane, à la mangue ou à l’avocat ?
Par 31 août , 2022 0 Commentaire

Des cosmétiques Beauty Garden à la banane, à la mangue ou à l’avocat ?

Installés depuis bientôt 10 ans dans notre jardin Corrézien, notre équipe fait le bilan de cette année 2022, la plus sèche jamais rencontrée depuis notre premier cosmétique. Vous le savez, nous faisons le choix de proposer des cosmétiques qui vont bien au-delà de la certification bio. Nos actifs sont de provenance très très locale puisqu’ils poussent exclusivement dans notre jardin. Pour nous c’est le meilleur moyen de maîtriser la qualité de nos ingrédients actifs mais aussi de proposer des cosmétiques durables avec un bilan carbone vraiment ridicule !


Des écarts importants de température :

- Nous avons eu des écarts importants de température pendant plusieurs semaines en début de saison avec des matins très frais, voire froids (5-7°) et des après-midis caniculaires au-dessus de 35°. Ces températures qui font le grand écart soumettent les plantes à un stress hydrique important. Celui-ci est présent lorsque la perte de l’eau par transpiration est plus importante que l’arrivée d’eau par absorption. On parle ici de stress abiotique, lié à l’environnement. Les plantes de notre terroir ne sont pas habituées à s’adapter à ces conditions.

La chaleur intense !

Lorsque la température de 35° est dépassée, la plupart de nos plantes souffrent, on observe une floraison réduite ou une mise à fruit moins généreuse.

La sécheresse :

La pluie a cruellement manqué de mi-juillet à fin août dans notre jardin bio, comme un peu partout en France, et en Europe… Les prévisions météo nous ont souvent déçu-es annonçant de nombreuses fois l’arrivée d’averses estivales, mais nous, on les attend encore. Et pourtant certains membres de l’équipe ont tout donné, jusqu’à la danse de la pluie !

- Une saison en décalé, des pousses qui sont arrivées plus tôt et des récoltes interrompues près d’un mois en avance par rapport à d’habitude
- Des récoltes plus maigres en particulier le potimarron et le concombre qui ont manqué d’eau mais aussi des plantes qui n’ont pas été aussi généreuses que d’habitude. La menthe poivrée, la mélisse ne se laissent pas récolter une 3° fois contrairement aux autres années. Nous ne sommes pas sûres de voir une repousse de pensées sauvages pour le mois de Septembre,

Comment nous agissons pour protéger nos plantes ?


- Nous paillons nos plantes et laissons même parfois des herbes folles pousser à proximité pour garder un peu de fraîcheur voire même l’humidité des rares rosées du matin
- Nous ne tondons pas les espaces libres autour du jardin pour que la terre environnante soit à la température la plus fraîche possible.
- Nous avons réorganisé nos activités pour s’adapter à ce décalage d’un début de saison intense, et une fin de saison en demi-teinte.
- Nous avons découvert Maïa-KO, des produits pour prendre soin des plantes locales fabriqués avec des plantes locales, par exemple le spray Prêle, Ail et thym permet d’accompagner la plante dans l’adaptation au stress hydrique et stimule ses défenses immunitaires !
- Il y a eu plus de pauses siestes que les autres années :p et nous recensons aussi quelques coups de soleil, en particulier pour nos saisonniers et stagiaires. Mais heureusement l’huile bio au calendula a bien pris soin d’eux !

Bref, on ne prévoit pas tout de suite de vous proposer des cosmétiques à la banane ou à la papaye… nous continuerons de cultiver les actifs que vous connaissez, historiquement issus de notre terroir. Nous travaillons, à la manière des colibris, à réduire nos empreintes carbone dans notre activité mais aussi à titre individuel dans l’équipe … parce que chacun peut s’engager pour ralentir le changement climatique, et préserver la faune et la flore de notre planète.

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